Le parcours difficile de Jérémy Florès
Jérémy Florès, surfeur professionnel français, a récemment ouvert son cœur lors d’une interview sur un sujet délicat et encore tabou pour beaucoup : la dépression et le burn-out. Malgré une carrière couronnée de succès, Florès a avoué avoir traversé des moments difficiles, se sentant seul et isolé, sans ressentir d’émotions, que ce soit dans la joie de la victoire ou la peine de la défaite.
Se rendre compte du problème
Ce n’est qu’à l’âge de 22 ou 23 ans que Jérémy Florès a compris que quelque chose n’allait pas. Formaté pour gagner et devenir champion depuis son plus jeune âge, il a réalisé qu’il se consacrait entièrement à sa carrière et oubliait de penser à lui-même. Il a fini par admettre qu’il avait un problème lorsqu’il se retrouvait seul le soir, mangeant dans le noir et ne voulant parler à personne.
Retrouver des émotions et du plaisir
Pour tenter de sortir de cette situation, Jérémy Florès a consulté plusieurs psychologues spécialisés dans le sport et le mental, sans succès. Ce qui l’a vraiment aidé, c’est de se rapprocher de sa famille et de ses amis qu’il avait quelque peu négligés à cause de sa quête constante de victoires. Il a également trouvé un nouvel équilibre en devenant père, ce qui lui a permis de construire une vie basée sur autre chose que les succès sportifs.
Le soutien des proches
Si la famille et les amis de Jérémy Florès l’ont beaucoup soutenu, certains ont parfois eu du mal à comprendre ses problèmes, lui rappelant la chance qu’il avait de vivre de sa passion. Cependant, le surfeur explique que son adolescence atypique, focalisée sur le surf et la réussite, l’a conduit à se poser des questions et à vivre un burn-out, qui a été un avant-goût de la dépression.
Partager son expérience pour aider les autres
Aujourd’hui, Jérémy Florès se sent mieux et est heureux de partager son histoire avec le grand public. Il espère que son témoignage pourra aider d’autres personnes qui traversent des moments difficiles, que ce soit dans le sport de haut niveau ou dans d’autres domaines de la vie. Le message qu’il souhaite faire passer est qu’il y a toujours pire, mais aussi toujours mieux, et qu’il est important de ne pas souffrir en silence.